P39 – Pour en finir avec l’érotisme SM

Le sadomasochisme a une réputation sulfureuse. Le grand public l’associe en effet au vice et à la violence. C’est en partie vraie mais on n’en reste pas moins dans le domaine des troubles de la responsabilité et du pouvoir.

P41 – Fais-moi mal, Johnny !

Dans les exemples précédents, on pourrait penser que le masochisme tient uniquement du jeu sexuel et de la mise en scène. Nous allons donc nous plonger dans la littérature psychiatrique pour nous pencher sur des cas qui ne relèvent pas d’une quelconque fantaisie de grands bourgeois en mal de sensations libertines.

P42 – Un masochisme en odeur de sainteté

Avant d’aborder le sadisme, revenons sur quelques cas de masochisme « plus ordinaire ». Avec Masoch et Aury, on évoluait dans un univers de fantasmes de la grande bourgeoisie. Les manifestations du masochisme sont souvent plus quotidiennes, loin des cérémonies et de la littérature, et surtout éloignées de la sexualité à laquelle la psychanalyse a malencontreusement tout rapporté.

P43 – Gilles de Rais, bourreau d’enfants

L’histoire du monde porte la trace de nombreux sadiques. Les cas les plus spectaculaires donnent lieu à des affaires criminelles. En France, l’une des premières et des plus célèbres concerne Gilles de Montmorency-Laval, baron de Retz et maréchal de France, plus connu sous le nom de Gilles de Rais.

P44 – Sade ou les revers de la perversion

Gilles de Rais est souvent passé à l’acte et fut exécuté à 36 ans. Le marquis de Sade fut, de son côté, assez tôt mis hors d’état de nuire et vécut jusqu’à 74 ans, non sans toutefois être inquiété par la justice, pas autant pour ce qu’il fit mais plutôt pour ce qu’il rêva de faire.

P45 – De l’abus de pouvoir au viol

En 2019, un cas de perversion sadique a été révélé dans la presse nationale. L’affaire a fait grand bruit, non pas tant par la gravité des faits mais par l’impunité dont a longtemps joui le pervers haut-placé, coupable d’abus de pouvoir. Ce n’est pas Harvey Weinstein, mais il ne perd rien pour attendre.

P46 – Le pervers narcissique est-il un sadique ?

Le modèle nosographique médiationniste de la relation à autrui comprend quatre troubles et prétend couvrir tout le champ pathologique de la responsabilité. Nous n’allons pas créer une case spéciale pour chaque trouble étiqueté par la psychiatrie. L’idée est au contraire de regrouper des cas qui peuvent sembler disparates.

P47 – Les hors-la-loi de l’humanité

Il va falloir s’accrocher un peu car on arrive au bout du bout de la perversion dans ce qu’elle a de plus morbide et de particulièrement macabre. On aborde dans ce chapitre des cas pathologiques assez extrêmes aussi bien dans l’inhumanité que dans leur complexité de fonctionnement.