Dans « l’Anthropologie pour les Quiches » , l’idée, c’est de vous éclairer d’une autre manière, celle de la théorie de la médiation, sur l’humain d’aujourd’hui… et peut-être le monde de demain… si vous mettez du temps à comprendre.
Auteur/autrice : Christophe MARTIN
A2 – Entre ici Jean Gagnepain !
Vous ne connaissez probablement pas la théorie de la médiation. Dommage… mais pas tant pis. Il n’est jamais trop tard pour essayer de comprendre comment l’humain fonctionne vraiment. Sans se faire chier pour autant…
A3 – Se sortir d’un mauvais sillon
Et si vous étiez trop savant pour vraiment apprendre… être une parfaite quiche, ça se mérite! Et je vous le montre grâce à une anecdote tirée du terroir.
A4 – Réalité : accès refusé
La réalité nous échappe toujours. Il faut se faire une raison et c’est justement cet impossible accès direct qui nous empêche ou, plus exactement, nous évite de coller au phénomène. Et tout ça sans qu’on s’en doute.
A5 – Heuristique en stock
La science fait des affirmations sur la réalité de telle manière que cela puisse être confirmé ou au contraire réfuté. Corroborons ou falsifions! Mais bordel! Arrêtons de noyer le poisson!
A6 – Retour à Capharnaüm 2019
L’université est parfois paresseuse parce que les places y sont confortables. Pensez donc ! Un statut, une chaire, un bureau avec son nom sur sa porte, des recherches et des publications dans des revues qu’on lit entre soi, des ouvrages à la bibliothèque, des invitations à des colloques, des conférences, la reconnaissance des collègues. Le savoir académique est une institution et toutes les institutions résistent au changement : on ne change pas d’#habitus comme de chaussettes. Ce ne serait pourtant pas du luxe.
A7 – Squatters et urbanistes
La théorie de la médiation propose un modèle complet de l’humain. C’est hégémonique et ça ne laisse que peu de place au délire. Il y a donc les précurseurs que nous saluerons, ceux qui fument la moquette et nous.
A8 – Déconstruire, dit-elle
Expliquer l’humain, c’est accepter de le réduire en objets d’étude. Chaque phénomène où intervient l’humain est d’une telle complexité qu’à essayer de tout expliquer en bloc, on n’y comprend tripette. La lecture globale a fait suffisamment de dégâts comme ça !
M1 – La bête qui est en nous ? Qu’elle y reste !
Avant d’attaquer l’étude de la part animale de notre propos, voici quelques remarques pour éviter tout débat antispéciste. L’homme n’est pas au-dessus de l’animal : il ne cesse d’appartenir à la nature où il brille par son absence.
M2 – Pourquoi tu dis rien, Koko?
Les lecteurs attentifs auront compris que le chiffre 4 allait truffer notre exposé. Nous allons donc présenter ce que Gagnepain appelle les fonctions supérieures ou fonctions gestaltiques qui sont au nombre de… je vous le donne en 1000… au nombre de quatre. Ne vous attendez pas à une somme éthologique : on se contentera du minimum pour bien voir comment l’humain nait dans l’animal.