Voici quelques portraits de névrosés obsessionnels. On s’apercevra qu’ils ne sont pas particulièrement touchés mais que le trouble qui, malgré tout, les affecte peut parfois entraver leur existence de manière tout à fait significative.
Auteur/autrice : Christophe MARTIN
N 26 – Une dernière vérification pour être bien sûr
En bon obsessionnel, avant de refermer le registre des troubles du Garant, j’aimerais revenir une dernière fois sur le Réglementant déréglé à la lueur de mes dernières lectures.
N27 Les étiquettes de l’éthique
Rattrapé par mes lectures, je reviens dans ce chapitre sur la nomenclature jusque-là adoptée dans le modèle de la Norme. N27 constitue par conséquent une longue pause dans la présentation des troubles de la Norme et une mise au point théorique sur les concepts axiologiques sur lesquels Renaud Pleitinx nous éclaire très judicieusement. Cette tentative de terminologie opérationnelle qui date de 2022 est d’autant plus la bienvenue que je signalais déjà en 2019 le caractère piégeux des termes proposés par Gagnepain.
N28 – Obsessionnel à bien des égards
A la lueur du grand ménage de printemps lexical de Pleitinx (N27), nous allons dans ce chapitre rapidement reformuler la névrose obsessionnelle avec un vocabulaire plus éclairant.
N29 – La dérobade phobique
Les phobies sont un régal pour les lexicologues mais la multiplication des étiquettes ne fait pas avancer le schmilblick. L’objet de la répulsion n’en est pas la véritable raison. Ce n’est qu’un point de fixation de la névrose. L’explication est à chercher ailleurs. Et nous y allons.
N30 – Une digue contre l’angoisse
Nous avons proposé une définition de la névrose phobique différente de celle que propose la psychiatrie et sa nomenclature luxuriante qui peut prêter à rire : hexakosioihexekontahexaphobie, peur du 666. Avant la théorie de la médiation, la psychanalyse s’était intéressée à ce trouble et l’avait déjà dissocié du syndrome obsessionnel, un premier pas vers une déconstruction impérative… que l’on poursuit.
N31 – Névrose, terre de contrastes
La présentation des troubles névrotiques peut à ce stade paraitre incomplète: elle l’est en effet. Car aux épisodes dépressifs sur lesquels nous nous sommes jusqu’à présent arrêtés, succèdent des phases dites « maniaques » où le névrosé fait relâche et se lâche.
N32 – Une si longue histoire de l’hystérie
On ne quitte pas les névroses mais on passe sur l’autre face de la Norme avec les hystéries. En apparence étroitement liées à la sexualité, elles font depuis très longtemps l’objet de théories qui paraissent aujourd’hui saugrenues et qui lui ont donné ce nom fortement connoté et mal noté. Ça sent le soufre, le bûcher et le théâtre surjoué.
N33 – Le corps de l’hystérique prend chair
Renonçant à chercher un nouveau terme, nous parlerons dorénavant de névroses hystériques pour le Réglementé par opposition aux névroses obsessionnelle et phobiques qui touchent le Réglementant de la Norme. Ça ne sera sans doute pas agréable pour qui que ce soit d’associer ce terme à charge négative avec un proche ou une connaissance mais il faudra bien se résoudre à appeler hystérie le refus pathologique de la perte.
N34 – Ian Curtis : la piste de l’hystérie
Si l’âge fatidique tourne autour de 27 ans chez les rockstars, Ian Curtis n’a pas attendu d’en avoir 24 pour en finir avec une vie tourmentée, une âme torturée et une Norme particulièrement sclérosée. Enquête backstage.